La messe a lieu le samedi à 18h à
la Paroisse
Internationale.
Si vous souhaitez recevoir nos informations, veuillez nous communiquer votre adresse par email à paroissekathoseoul@gmail.com
꼰벤뚜알프란체스코수도원
서울특별시 용산구 한남대로 90
한남동 707-10
La messe a lieu le samedi à 18h à
la Paroisse
Internationale.
Si vous souhaitez recevoir nos informations, veuillez nous communiquer votre adresse par email à paroissekathoseoul@gmail.com
« Convertissez-vous et croyez en la bonne nouvelle ! »
Ce sont ces paroles que chacun d’entre nous entendra, pour marquer notre entrée en carême au cours de la célébration durant laquelle, le célébrant nous imposera les cendres sur le front.
La messe des cendres aura lieu mercredi soir en anglais ( 19h30) et samedi soir en français à 18 heures.
Le carême: un temps de quarante jours pour prier Dieu avec simplicité, se connaître soi-même, écouter son désir profond, reconnaitre la consolation authentique, ne pas se laisser tromper par de fausses consolations, décrypter notre sentiment de découragement, garder le cap, et se laisser transformer en reconnaissant les signes d’une bonne décision….et par-dessus tout demeurer vigilant à rester fidèle à la Parole de Dieu.
Pour nous y aider :
Je vous propose de prier et jeûner ensemble une fois par semaine.
Retrouvons-nous en ligne chaque mercredi entre 12h15 et 12 h45.
Le lien zoom vous parviendra chaque mardi soir par courriel.
inscription sur paroissekhatoseoul@gmail.com
A partir du samedi 4 mars, je serai à la chapelle dès 16H45 pour ceux qui souhaitent se confesser.
La solidarité financière avec nos Frères démunis est déjà au rendez-vous.
En 8 jours, nous avons pu, grâce à vous tous, réunir la somme de 3 millions de wons que nous avons envoyée à la caritas Korea pour aider les populations de Turquie et de Syrie. Un grand merci à tous ceux qui ont contribué à cette aide. Nous continuerons à porter dans la prière ces deux peuples qui traversent la même tragédie.
Nous espérons que ce partage avec les plus pauvres s’amplifiera au cours du carême, les quêtes de la messe et les dons seront affectés entièrement aux deux projets suivants :
Le projet cambodge :
Mekong Plus, est une association basée au Vietnam et au Cambodge. Elle est active depuis 26 ans dans les domaines de l’éducation, l’emploi, l’agriculture, les infrastructures et la prévention à l’hygiène et à la santé. Le dynamisme et la créativité des équipes locales permettent de réaliser des projets à long terme hors du commun. Mékong Plus veille inlassablement à l’autonomie des populations les plus pauvres du sud du Vietnam et du Cambodge. Les opportunités de dons sont le financement de bourses scolaires, l'achat de vélos pour permettre aux enfants de se rendre à l’école ou encore la participation à des micro-crédits qui permettent aux familles de se sortir de la pauvreté par la mise en œuvre d’initiatives durables.
https://mekongplus.org/en/welkome-at-mekong-plus/
Le projet Noryangdjiin :
Depuis plusieurs années, l’église catholique a ouvert deux maisons dans ce quartier où vivent des centaines de jeunes en gosiweons ( mini chambres en foyer) la plupart essayent de réussir des concours de la fonction publique, ils viennent de familles populaires et beaucoup ont des ressources limitées. Pour les soutenir des repas gratuits sont servis tous les midis pendant la semaine par des religieuses, des bantchans à emporter sont aussi réalisés à la maison de la JOC.
Ce sont deux lieux d’écoute où ils peuvent étudier , prendre un café dans une atmosphère fraternelle. Notre soutien financier sera le bienvenu car ces ilots de fraternité font face à la hausse des prix des aliments de première nécessité.
Puissions-nous au cours du carême nous accompagner les uns les autres, nous rappelant sans cesse que nous demeurons une église de pécheurs qui est convoquée par Dieu pour témoigner de la puissance de son amour. Un amour qui nous rejoint là où nous sommes, avec nos questions, nos découragements.
Restons simples avec le Seigneur.
Le Christ met sa confiance en nous , croyons en la bonne nouvelle !
Belle route ensemble vers PÂQUES.
VENEZ PARTAGER ET PRIER L'ESPÉRANCE DE CETTE NUIT SAINTE.
paroissekathoseoul@gmail.com
Un grand merci à toutes et tous pour votre présence
et de
votre contribution à cette très belle cérémonie.
Difficile de se contenter de « prier pour la paix », en attendant que les armes cessent. Ou encore de renvoyer les parties dos à dos dans toutes les situations de conflit qui se présentent. Ce qui se passe en Ukraine oblige les chrétiens à préciser leur vision éthique des conflits armés, d’autant plus que les deux camps se réclament d’une même confession chrétienne, à savoir l’orthodoxie.
Lorsqu’il a publié son encyclique Fratelli tutti, le pape François a voulu condamner définitivement l’expression de « guerre juste » (1), qui permettait à l’Église de légitimer un certain nombre d’engagements armés depuis… saint Thomas d’Aquin, le grand théologien qui a réfléchi à ce concept. De fait, accoler au substantif « guerre » l’adjectif « juste », qui évoque quelque chose de positif, posait problème. Et historiquement, cette notion de « guerre juste » a permis de justifier nombre de croisades ou de guerres de conquête. Or, quelle qu’elle soit, la guerre est un mal. Depuis un siècle, notamment avec le concile Vatican II, la doctrine catholique s’est ainsi efforcée de limiter les cas de légitimation des conflits.
Pour autant, n’existe-t-il pas des situations où le recours aux armes est justifié ? Peut-on simplement renvoyer la « guerre juste » aux oubliettes de l’histoire ? N’est-ce pas faire preuve de naïveté ? La tradition éthique a élaboré au fil des siècles toute une série de critères permettant de justifier une action militaire. « Il est très difficile aujourd’hui de défendre les critères rationnels, mûris en d’autres temps, pour parler d’une possible guerre juste », écrit pourtant le pape dans l’encyclique. Difficile, oui. Mais pas impossible… Notamment dans un monde où la violence, elle, n’a pas disparu. Face à Poutine, il serait absurde d’expliquer aux Ukrainiens qu’ils ne doivent pas se défendre militairement. Il est des cas où la « légitime défense », notion importante de droit international, s’impose. Certes, dans un conflit, il n’est pas toujours évident de savoir qui a pris l’initiative de la guerre. Pour autant, dans le cas de l’Ukraine, c’est assez évident.L’agresseur est la Russie de Poutine, et il ne faut pas se laisser berner par un discours paranoïaque qui voudrait faire croire le contraire. Même si l’histoire et une série d’humiliations successives (en tout cas vécues comme telles par la Russie) peuvent expliquer en partie ce que nous vivons aujourd’hui. Expliquer, mais non justifier…
Il est vrai que l’Évangile s’efforce de bannir la violence. On connaît tous le fameux : « Si quelqu’un te gifle sur la joue droite, tends-lui encore l’autre » (Matthieu, 5-38). Mais l’Évangile exige-t-il que l’on reste passif face à l’agression d’un tiers ? Par exemple, si le bon Samaritain était arrivé quelques minutes avant sur le lieu de l’agression, aurait-il laissé les bandits rouer de coups l’homme qu’il a ensuite secouru ? Ne serait-il pas intervenu ? Désarmer l’agresseur est une exigence éthique. Nier que cela n’exige pas aussi parfois des moyens militaires serait faire preuve d’une grande naïveté. Et aussi d’un manque de charité. Car si l’impératif de la non-violence court dans tout l’Évangile, l’obligation de la charité reste bien ce qui prime. La non-assistance à une personne en danger, agressée, menacée dans sa vie, doit aussi entrer en ligne de compte.Concrètement, on ne peut « absolutiser », dans certaines situations, le recours à la non-violence. Tant que le mal existera, il y aura toujours des cas où la résistance militaire est nécessaire. La paix est un combat qui a parfois besoin des armes.