14 mars 2023

Messe catholique francophone à Séoul

La messe a lieu le samedi à 18h à
la Paroisse Internationale. 

Si vous souhaitez recevoir nos informations, veuillez nous communiquer votre adresse par email à paroissekathoseoul@gmail.com

La paroisse francophone est heureuse de vous accueillir le samedi à 18h 
à la paroisse catholique St. Francis, plan ci-contre (길찾기) 
90 Hannam-daero, Yongsan-gu, 04418 Seoul (tel : 02-793-2070).
꼰벤뚜알프란체스코수도원
서울특별시 용산구 한남대로 90
한남동 707-10


Messe des Rameaux 2019 : Extrait 

Une fois par mois une messe est plus particulièrement animée par et pour les enfants et les jeunes, c'est la messe des famillesNotre Paroisse est bien vivante : chaque année nous avons la joie d'accompagner des enfants et des adultes vers les Sacrements (de baptême, de communion, de confirmation, de mariage).
Chaque année, les enfants et les jeunes peuvent participer à l'éveil à la Foi, au catéchisme et à l'aumônerie. Tout ceci peut se vivre grâce à la participation active de bénévoles de la paroisse. 
Si vous avez des talents à proposer, n'hésitez pas ! Nous avons besoin de catéchistes, d'animateurs etc ... toutes les bonnes volontés sont utiles et appréciées.

Toute préparation à un sacrement exige du temps (4 mois minimum pour un baptême, 6 mois pour un mariage). Ne tardez pas à prendre contact si vous souhaitez plus d'informations à ce sujet. 

En attendant d'avoir la joie de vous y rencontrer, nous sommes à votre disposition pour répondre à vos questions.

Équipe Pastorale de Séoul
Père Christophe 
(berard.christophe * gmail.com / 010 7153 3599)


20 févr. 2023



 

« Convertissez-vous et croyez en la bonne nouvelle ! »

 

Ce sont ces paroles que chacun d’entre nous entendra, pour marquer notre entrée en carême au cours de la célébration durant laquelle, le célébrant nous imposera les cendres sur le front.

La messe des cendres aura lieu mercredi soir   en anglais ( 19h30)   et samedi soir en français à 18 heures.

 

Le carême: un temps de quarante jours pour prier Dieu avec simplicité, se connaître soi-même, écouter son désir profond, reconnaitre la consolation authentique, ne pas se laisser tromper par de fausses consolations, décrypter notre sentiment de découragement, garder le cap, et se laisser transformer en reconnaissant les signes d’une bonne décision….et par-dessus tout demeurer vigilant à rester fidèle à la Parole  de Dieu.

 

 

Pour nous y aider :

Je vous propose de prier et jeûner ensemble une fois par semaine.

Retrouvons-nous  en ligne chaque mercredi entre 12h15 et 12 h45. 

Le lien zoom vous parviendra chaque mardi soir par courriel.

inscription sur paroissekhatoseoul@gmail.com

 

A partir du samedi 4 mars, je serai à la chapelle dès 16H45  pour ceux qui souhaitent se confesser.

 

 

 

 

La solidarité financière avec nos Frères démunis est déjà au rendez-vous.

En 8 jours, nous avons pu, grâce à vous tous, réunir la somme de 3 millions de wons que nous avons envoyée à la caritas Korea pour aider les populations de Turquie et de Syrie. Un grand merci à tous ceux qui ont contribué à cette aide. Nous continuerons à porter dans la prière ces deux peuples qui traversent la même tragédie.

 

Nous espérons que ce  partage avec les plus pauvres s’amplifiera  au cours du carême, les quêtes de la messe et les dons seront affectés entièrement aux deux projets suivants :

 

Le projet cambodge :

Mekong Plus, est une association basée au Vietnam et au Cambodge. Elle est active depuis 26 ans dans les domaines de l’éducation, l’emploi, l’agriculture, les infrastructures et la prévention à l’hygiène et à la santé. Le dynamisme et la créativité des équipes locales permettent de réaliser des projets à long terme hors du commun. Mékong Plus veille inlassablement à l’autonomie des populations les plus pauvres du sud du Vietnam et du Cambodge. Les opportunités de dons sont le financement de bourses scolaires, l'achat de vélos pour permettre aux enfants de se rendre à l’école ou encore la participation à des micro-crédits qui permettent aux familles de se sortir de la pauvreté par la mise en œuvre d’initiatives durables. 

https://mekongplus.org/en/welkome-at-mekong-plus/

 

Le projet Noryangdjiin :

Depuis plusieurs années, l’église catholique a ouvert deux maisons dans ce quartier où vivent  des centaines de jeunes en gosiweons  ( mini chambres en foyer) la plupart essayent de réussir des  concours de la  fonction publique, ils  viennent de familles populaires et beaucoup ont des ressources limitées. Pour   les soutenir des repas gratuits sont servis tous les midis pendant la semaine par des religieuses, des bantchans à emporter sont aussi réalisés à la maison de la JOC.

Ce sont deux lieux d’écoute où ils peuvent étudier , prendre un café dans une atmosphère fraternelle. Notre soutien financier sera le bienvenu car ces ilots de fraternité font face à la hausse des prix des aliments de première nécessité.

 

 

Puissions-nous au cours du carême nous accompagner les uns les autres, nous rappelant sans cesse que nous demeurons une église de pécheurs qui est convoquée par Dieu pour témoigner de la puissance de son amour. Un amour qui nous rejoint là où nous sommes, avec nos questions, nos découragements. 

Restons simples avec le Seigneur.

Le Christ met sa confiance en nous  , croyons  en la bonne nouvelle !

 

Belle route ensemble vers PÂQUES. 

 

 


 

11 déc. 2022

 MESSE DE NOËL
SAMEDI 24 DECEMBRE 2022
À 18 HEURES

À la paroisse internationale.


SOYEZ LES BIENVENUS À NOTRE CÉLÉBRATION DE NOËL🎄,   

 VENEZ PARTAGER ET PRIER  L'ESPÉRANCE  DE CETTE NUIT SAINTE. 


AU CAS OU CERTAINS SERAIENT  SEULS LE 24 AU SOIR,
MERCI DE  LE FAIRE SAVOIR SUR L'ADRESSE EMAIL DE LA PAROISSE.
UN PETIT RÉVEILLON PEUT ETRE ENVISAGÉ  ENTRE NOUS. 

paroissekathoseoul@gmail.com

4 juin 2022

La vie dessaisie..

Spiritualité et religion

Les chrétiens du XXIe siècle invités au « dessaisissement »

Mélinée Le Priol 
Dans un essai aussi délicat que vivifiant, un jeune professeur de philosophie propose, comme une alternative à la peur qui semble caractériser notre époque, une vie chrétienne « dessaisie » et abandonnée à Dieu.
La vie dessaisie. La foi comme abandon plutôt que la maîtrise
de Foucauld Giuliani
Desclée de Brouwer, 172 p., 16,90 €
À première vue, la proposition paraît pour le moins contre-intuitive. Si la foi chrétienne peut quelque chose contre la peur généralisée qui a envahi notre monde contemporain, écrit Foucauld Giuliani, c’est en lui substituant… la détresse et l’inquiétude. Elles constitueraient en effet des ressorts puissants de la foi : car l’être en détresse est celui qui, se découvrant « infiniment distant de Dieu », est d’autant plus résolu à vivre auprès de lui.
Cet essai aussi délicat que vivifiant est tout entier marqué par cette ambivalence. Ce qu’y propose l’auteur, un professeur de philosophie de 31 ans, cofondateur en 2017 du café-atelier parisien Le Dorothy, n’est autre qu’un « remède paradoxal » à l’atmosphère de crise permanente où sont désormais plongées nos sociétés. Ce remède, la foi chrétienne, est pour lui aux antipodes des certitudes tranquilles ou du conformisme social. Elle induit au contraire une situation d’inconfort permanent, qu’il nomme joliment la « vie dessaisie ». Une vie brisée par le manque et le désir de Dieu, sans lequel le chrétien se découvre incapable de charité. Cela peut le conduire à « se donner », pour s’ouvrir totalement au « Tout-Autre ».
Auteur il y a seulement quelques mois, avec deux autres catholiques de sa génération, de l’enthousiasmant La Communion qui vient. Carnets politiques d’une jeunesse catholique (Seuil, 2021), Foucauld Giuliani adopte ici un ton plus intime, moins explicitement politique. La « catastrophe protéiforme » qui constitue le point de départ de son propos est décrite moins en détail que dans son livre précédent. Elle fait tout de même l’objet d’une sombre énumération introductive : « Système économique ravageant le monde naturel, ordre mondial soumis aux appétits concurrents de puissances rivales (…). Nous sommes devenus dépendants d’un modèle qui nous dégoûte et qui ne tient plus que par l’habitude et l’intérêt. »
Une fois le constat posé, le jeune philosophe s’engage, d’une plume toujours élégante, dans un développement original et percutant. S’il faut le temps au lecteur, dans les premières pages, de se familiariser avec les nombreux concepts sollicités – le tragique, l’éclatement, l’abandon, etc. –, le propos ne tarde guère à s’éclaircir. Et c’est sans doute au cours de la deuxième partie, La Communauté dessaisie, qu’il se fait le plus convaincant.
Le rassemblement des chrétiens, écrit Foucauld Giuliani, est « moins la manifestation glorieuse et sûre d’elle-même d’une communauté constituée une fois pour toutes, soudée autour d’une identité fixe et d’une certitude métaphysique, que l’exposition publique du manque dévorant de Dieu ». L’Église, quand elle renonce à se concevoir comme un refuge ou un îlot, s’apparente donc à une réunion de personnes assoiffées plus que comblées. « Brisées », même : non parce qu’elles se croiraient inférieures aux autres, ni honteusement blessées, mais parce qu’elles « ressentent l’absence du Dieu d’amour et de justice comme le seul vrai scandale de l’existence terrestre ».
Convoquant des auteurs aussi variés que Jean de la Croix, Édith Stein, Martin Buber ou William Cavanaugh, Foucauld Giuliani invite au passage l’Église catholique à prendre au sérieux sa « vocation politique », porteuse qu’elle est d’une forme d’organisation collective qui devrait être naturellement orientée vers le bien commun et ancrée localement.
Cet ancrage local, le cofondateur du Dorothy en témoigne à travers quelques récits de rencontres marquantes, faites dans le cadre de ce café associatif implanté dans un quartier populaire du nord-est parisien. Ces passages plus narratifs fournissent à son essai une « chair » bienvenue et un aperçu éloquent de ces vies dessaisies de fait : celles de pauvres qui, en tant que principales victimes de l’injustice, « tiennent entre leurs mains la possibilité de témoigner de la grâce de Dieu ».

7 avr. 2022

Pâques 2022

Le 16 avril 2022, lors de la célébration de Pâques à la paroisse franciscaine d'Hannam, à Séoul,
Lee Ji-Hyun a été baptisée, en présence sa marraine Jacqueline et de son parrain Christophe.

Un grand merci à toutes et tous pour votre présence
et de votre contribution à cette très belle cérémonie.




18 mars 2022

Ukraine, « guerre juste » et légitime défense

Ukraine, « guerre juste » et légitime défense

Isabelle de Gaulmyn, rédactrice en chef à La Croix

Difficile de se contenter de « prier pour la paix », en attendant que les armes cessent. Ou encore de renvoyer les parties dos à dos dans toutes les situations de conflit qui se présentent. Ce qui se passe en Ukraine oblige les chrétiens à préciser leur vision éthique des conflits armés, d’autant plus que les deux camps se réclament d’une même confession chrétienne, à savoir l’orthodoxie.

Lorsqu’il a publié son encyclique Fratelli tutti, le pape François a voulu condamner définitivement l’expression de « guerre juste » (1), qui permettait à l’Église de légitimer un certain nombre d’engagements armés depuis… saint Thomas d’Aquin, le grand théologien qui a réfléchi à ce concept. De fait, accoler au substantif « guerre » l’adjectif « juste », qui évoque quelque chose de positif, posait problème. Et historiquement, cette notion de « guerre juste » a permis de justifier nombre de croisades ou de guerres de conquête. Or, quelle qu’elle soit, la guerre est un mal. Depuis un siècle, notamment avec le concile Vatican II, la doctrine catholique s’est ainsi efforcée de limiter les cas de légitimation des conflits.

Pour autant, n’existe-t-il pas des situations où le recours aux armes est justifié ? Peut-on simplement renvoyer la « guerre juste » aux oubliettes de l’histoire ? N’est-ce pas faire preuve de naïveté ? La tradition éthique a élaboré au fil des siècles toute une série de critères permettant de justifier une action militaire. « Il est très difficile aujourd’hui de défendre les critères rationnels, mûris en d’autres temps, pour parler d’une possible guerre juste », écrit pourtant le pape dans l’encyclique. Difficile, oui. Mais pas impossible… Notamment dans un monde où la violence, elle, n’a pas disparu. Face à Poutine, il serait absurde d’expliquer aux Ukrainiens qu’ils ne doivent pas se défendre militairement. Il est des cas où la « légitime défense », notion importante de droit international, s’impose. Certes, dans un conflit, il n’est pas toujours évident de savoir qui a pris l’initiative de la guerre. Pour autant, dans le cas de l’Ukraine, c’est assez évident.L’agresseur est la Russie de Poutine, et il ne faut pas se laisser berner par un discours paranoïaque qui voudrait faire croire le contraire. Même si l’histoire et une série d’humiliations successives (en tout cas vécues comme telles par la Russie) peuvent expliquer en partie ce que nous vivons aujourd’hui. Expliquer, mais non justifier…

Il est vrai que l’Évangile s’efforce de bannir la violence. On connaît tous le fameux : « Si quelqu’un te gifle sur la joue droite, tends-lui encore l’autre » (Matthieu, 5-38). Mais l’Évangile exige-t-il que l’on reste passif face à l’agression d’un tiers ? Par exemple, si le bon Samaritain était arrivé quelques minutes avant sur le lieu de l’agression, aurait-il laissé les bandits rouer de coups l’homme qu’il a ensuite secouru ? Ne serait-il pas intervenu ? Désarmer l’agresseur est une exigence éthique. Nier que cela n’exige pas aussi parfois des moyens militaires serait faire preuve d’une grande naïveté. Et aussi d’un manque de charité. Car si l’impératif de la non-violence court dans tout l’Évangile, l’obligation de la charité reste bien ce qui prime. La non-assistance à une personne en danger, agressée, menacée dans sa vie, doit aussi entrer en ligne de compte.Concrètement, on ne peut « absolutiser », dans certaines situations, le recours à la non-violence. Tant que le mal existera, il y aura toujours des cas où la résistance militaire est nécessaire. La paix est un combat qui a parfois besoin des armes.