31 mai 2002

Les Catholiques en Corée (rappel historique)


Des Coréens, qui avaient étudié des livres écrits par des missionnaires de Chine, se réunirent, à partir de l'année 1777, pour étudier d'une manière plus approfondie ces ouvrages et ils s'intéressèrent de plus en plus au christianisme.

En fin 1783, ils profitent de l'ambassade coréenne qui se rend annuellement à Pékin pour y envoyer un émissaire. Celui-ci avait pour mission de se renseigner avec précision sur des points qui restaient obscurs malgré la lecture assidue de livres chrétiens. Cet émissaire est baptisé avant son retour au printemps de 1784.

De retour en Corée, il fait un compte-rendu de son séjour à Pékin, baptise quelques amis qui, à leur tour, baptisent quelques parents et amis tant à Séoul qu'en province.

Mais la persécution s'abat rapidement sur la jeune communauté chrétienne. L'allégeance à un "Maître supérieur" plus « suprême » que le roi et l'abandon de coutumes superstitieuses par les chrétiens faisaient de ceux-ci des perturbateurs de l'ordre établi. Ceci attira sur eux la persécution. 

Dès 1785, un chrétien influent de Séoul était condamné à la déportation. En 1791, des chrétiens sont condamnés à la peine capitale et exécutés. Une nouvelle persécution commence en 1801. Elle fera également beaucoup de victimes, parmi lesquelles ce prêtre chinois.

En 1839, d'autres Chrétiens sont martyrisés dont les premiers missionnaires des Missions Etrangères de Paris (MEP), Jacques Chastan et Laurent Imbert, qui ont pénétré dans le pays 2 ou 3 ans plus tôt.

Nouvelle persécution en 1846, dont la principale victime sera le premier prêtre coréen, André Kim.

L'année 1866 sera celle de nouveaux martyrs : 2 évêques et 7 missionnaires .

En 1886, le traité franco-coréen comporte une clause sur la liberté religieuse et permet aux Catholiques d'entrer dans une période d'existence plus facile.


En 1942, le Vicaire Apostolique de Séoul, Mgr Larribeau désigne Paul Roh comme son successeur et premier évêque coréen, ce qui déclenche la colère des autorités japonaises.

En 1950, la guerre fait 150 victimes ecclésiastiques. Déportations vers le Nord de 6 prêtres des MEP.

En 1960, le rôle des pères des MEP évolue et ils se mettent au service des diocèses coréens (Mgr René Dupont, évêque d'Andong-si). Le christianisme augmente et devient plus influent.

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