Le Pape désire inviter les fidèles à une nouvelle étape
évangélisatrice marquée par la joie de l’Évangile.
Pour lutter contre
l’individualisme, le Pape invite chaque chrétien, à renouveler aujourd’hui
même sa rencontre personnelle avec Jésus Christ. A se renouveler dans la joie du salut - cette joie qui se vit dans les petites
choses de l’existence quotidienne, comme
réponse à l’invitation affectueuse de Dieu.
En réponse à l’Évangile qui nous y invite, demandons-nous : ‘Pourquoi
ne pas entrer nous aussi dans ce fleuve de joie qui jaillit de la source débordante de
son cœur (de Dieu) malgré
les difficultés. Le Pape nous exhorte en disant qu’il faut permettre à la joie de la foi de s’éveiller, même au milieu des pires soucis.
Il nous met en garde de la tentation sous forme
d’excuses, « comme s’il devrait y avoir des conditions pour
que la joie soit possible ». Et nous demande de puiser à la source de l’amour toujours plus grand de Dieu qui s’est manifesté en Jésus
Christ.
Par cette rencontre avec l’amour de Dieu, nous sommes
délivrés de notre conscience isolée. Dans cette délivrance, nous écrit-il, se trouve la source de l’action évangélisatrice. Parce que, si quelqu’un a accueilli cet amour qui lui
redonne le sens de la vie, il ne peut retenir le désir de le communiquer aux
autres.
Celui qui désire
vivre avec dignité et plénitude n’a pas d’autre voie que de reconnaître
l’autre et chercher son bien. Ainsi le bien tend toujours à se communiquer et
il s’enracine et se développe.
Il nous est proposé de vivre à un niveau supérieur en mettant
la sécurité de côté et en se passionnant pour la mission de
communiquer la vie aux autres. L’Église appelle à
l’engagement évangélisateur suivant : Retrouver et
augmenter la ferveur afin que le monde de notre temps qui cherche,
puisse recevoir la Bonne Nouvelle de ministres de l’Évangile dont la vie
rayonne de ferveur.
L’annonce renouvelée procure une joie
nouvelle dans la foi et une fécondité évangélisatrice. L’erreur serait de comprendre cette mission comme une tâche
personnelle héroïque alors que l’œuvre est avant tout celle de Jésus Christ. Une
mission aussi exigeante est un défi prenant notre vie dans sa totalité
qui ne faut pas comprendre comme un déracinement.
La joie
évangélisatrice brille toujours sur le fond de la mémoire reconnaissante : c’est une grâce que le Pape nous encourage à demander.
La nouvelle évangélisation appelle chacun :
(1) La pastorale
ordinaire : pour une
orientation vers la croissance des croyants.
(2) Les personnes baptisées : pour qu’elles vivent une
conversion qui leur restitue la joie de la foi
(3) La proclamation de l’Évangile à ceux qui ne connaissent pas Jésus
Christ ou l’ont toujours refusé. Les
chrétiens doivent annoncer l’Evangile sans exclure personne comme
quelqu’un qui partage une joie.
Il est nécessaire de rester tendus vers l’annonce à
ceux qui sont éloignés du Christ. L’activité missionnaire « représente,
aujourd’hui encore, le
plus grand des défis pour
l’Église » et « la cause missionnaire doit
avoir la première place ». Il est nécessaire de passer « d’une
pastorale de simple conservation à une pastorale vraiment missionnaire ».
Dans les thèmes liés à l’évangélisation dans le monde, le Pape
souhaite s’arrêter sur les questions suivantes : a réforme de l’Église en ‘sortie’ missionnaire / Les tentations des agents pastoraux / L’Église comprise comme la totalité
du peuple de Dieu qui évangélise /
L’homélie et sa préparation / L’insertion
sociale des pauvres / La paix et
le dialogue social / Les
motivations spirituelles pour la tâche missionnaire.
Le développement de ces thèmes ayant pour but
d’accueillir, dans notre travail quotidien, l’exhortation de la Parole
de Dieu : « Réjouissez-vous sans cesse dans le Seigneur (Ph 4, 4).
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